«CLAK »
Fermés d’un coup sec et brutal, c’est ce bruit qui résonna quelques instant dans l’air alors que la jeune Jenova Pearson, âgée de 14ans, eu poussé les fermoirs de ses rollers, un grand sourire aux lèvres. Elle se releva, doucement et contempla devant elle un paysage magnifique, dont la majorité était composé d’un bleu marine animé par les remous de l’océan qui se confondait à l’immobile ciel bleu clair sans nuages qui s’étendait par-dessus sa tête. Au creux de son dos, elle sentit un frisson remonter jusqu’à sa nuque alors qu’elle contemplait une vague roulant lentement sur une plage presque déserte. Bien qu’elle n’avait pas encore approché l’eau depuis son arrivée, la jeune fille, qui en avait une phobie bien particulière, ne pouvait toujours s’empêcher de regarder la redoutable grande bleue qui s’étendait au loin avec une passion nouvelle dans le regard... Une brillance qui mélangeait peur et envie.
Quand ses yeux se détournèrent enfin de la plage, ce fut pour donner un coup sur le sol de sa jambe droite et, sans même ni protèges coudes et genouillères, s’élancer sur un chemin qui semblait être spécialement conçu pour roller et skate board… Une espèce de piste cyclable qui avait pour centre un petit Skate Park avec rampes et obstacles. Tout en tenant un certain rythme en traversant le terrain, un petit sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle prenait un air pensif et lointain. Qui aurait cru qu’un jour, elle reviendrait dans la même ville qui l’avait vue naître ? Ce disais elle tout en prenant un virage serrer sans aucune difficulté. Car même si il était vrai qu’elle avait grandit ici, la demoiselle ne gardait presque aucun souvenirs de son enfance au bord de mer, ci ce n’est le jour qui l’avait poussé à partir loin de là et avait créer cette grande frayeur des fonds marins… Presque de façon nostalgique, elle s’amusait à observé tout autour d’elle en l’espoir de reconnaître le moindre édifice, même si elle savait pertinemment que c’était peine perdue et que tout cela remonté à bien trop loin… D’ailleurs, elle aurait même été incapable de reconnaître son ancienne demeure si on l’y avait confrontée, il était donc absurde de penser à reconnaître un quelconque autre endroit de la ville… Bien vite, elle sorti du par cet fit un rapide tour des horizons pour revenir, une vingtaine de minute après et s’arrêter de nouveau du point ou elle était partie.
Là, elle consulta sa montre. En fait, Jenova était partie très tôt dès le matin, faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger qui que ce soit dans la demeure Tan’Jun, qui l’abriterais pour une durée encore incertaine des vacances, et c’était rendue seule, roller en main jusqu’ici pour faire un rapide tour seule. Cela faisait à présent presque deux heures de cela. Elle se dit d’ailleurs que maintenant, à en juger par les précédentes journées, tout le monde devait être réveillé et espéra sincèrement que personne ne se demanderait ou la jeune fille avait bien pu passer…
« J’aurais peu être du laisser un petit mot… »
Ce dis elle à elle-même à voix basse tout en regardant le manoir au loin, qui ne semblait à présent pas plus grand que son pouce. Retirant ses roller pour les remplacer par de petites ballerines ouvertes noire lacée autour de la cheville, elle s’assit en équilibre sur une rambarde et prit encore quelques minutes pour contempler la mer où se reflétait un magnifique soleil.